Bafouille
100km de Saint-Estève 2005 en ... photos
Je vous livre ici six photos de cette course, des photos baignées de soleil, balayées par le vent.
Au-delà du marathon...
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Deux cents mètres après le passage du marathon, la petite famille est là... 3h19 de course, tout tourne bien. L'ambiance de cette course est là. Des coureurs qui se croisent, se doublent, s'encouragent. Les suiveurs autour, une petite route, le soleil et le vent...
Le souffle de la Tramontane...
Car qui osera dire que le vent ne soufflait pas ? Mes parents et mes filles... Sûrement pas ! Cécile qui s'édente chaque jour un peu plus en était réduite à fermer la bouche de peur de voir ses dents de lait balayées par la Tramontane. Après 3 heures de course, les rafales de vent décident de s'installer au milieu de la fête. La galère va commencer.
L'esprit de ces courses...
Tout y est. La petite route, le soleil, les cyprès au milieu de vignes et autres oliviers. Je file vers le km48 et je croise un des valeureux marcheurs belges. La proximité complice avec un suiveur que je ne connaissais pas quelques heures avant s'instaure au gré de regards et autres paroles brièvement échangées. Nous allons vivre une belle journée, un truc simple, riche et fort.
Le charme désuet des kermesses de la laïque...
A chaque tour, on repasse au stand. Une place balayée par le vent, une tablée de bénévoles qui pointent nos passages. Une fête un peu triste mais si chaleureuse et simple. A cet instant, je passe la mi-course en prenant un tour à l'un de mes camarades de fortune. Mon père discute avec un courageux du matin, parti plus vite que nous et qui plie boutique...
L'autre bout du monde...
A l'autre bout du circuit, Baho. Une longue ligne droite mène à une salle dont l'entrée est gardée par un consciencieux pointeur. J'ai loué pour l'occasion quatre supportrices de trois générations. Cécile, la plus jeune, la plus édentée semble me pousser de la voix et du geste. Après 65 km, j'apprécie cette présence.
Voilà, c'est fini...
Retour au point de départ, au point de passage. Un bonheur simple et un sentiment de plénitude. Longtemps après être passé sous les 9 heures (Millau 96 et 97), je retrouve ce plaisir. Je viens de gagner mon propre titre de champion du monde des 100km de ma maison. J'ai bien envie de vous raconter tous ces gens qui l'ignorent et s'en moquent. Leurs histoires sont pourtant liées à cette journée. Je prends le temps de vous l'écrire. Je lui ai fait un pied de nez. Au temps qui passe, qui file, à celui qui me manque, à celui qui me prend de bons moments et des êtres chers.
(Cliquez ici pour lire le récit de ce jour.)
Livré tel qu'écrit sur le Forum ADDM
Colomiers, novembre 2005,
Vincent
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